Un barbecue solaire?

C’est sans doute en lisant Blueberry ou Bernard Prince que son fabricant, en a eu l’idée. Il s’appelle k10 et il coûte, quand même, 195 euros. On en trouve d’autres ici, dans des gammes de prix similaires, barbecues et cuiseurs confondus.

Comment ça marche?

Les rayons du soleil sont dirigés vers le récipient choisi par un réflecteur de type parabolique. Ils sont alors transformés en chaleur (jusqu’à 200° C tout de même!) pour que commence la cuisson.

Avantage 1: dès que le soleil brille, vous pouvez épater vos amis en grillant vos saucisses en quelques instants, dans le jardin, sur une aire d’autoroute ou à la plage.
Avantage 2: c’est plus un four ou un cuiseur qu’un barbecue. Car le K10 permet aussi de cuire un poulet ou un rôti, de préparer des potées ou des gâteaux, voire de faire des crêpes ou du popcorn…

Principal inconvénient: il semble impossible de faire son barbecue le soir ou sous la pluie (chalenge qui reste donc réservé aux tenants du barbecue traditionnel au bois – l’électricité étant ici proscrite).

Récemment, l’association Bolivia Inti sud soleil a organisé un festival de la cuisson solaire et écologique, à La Baule, baptisé le Grenelle de la cuisson. Plus de 600 repas y ont été servis.
Et pour ceux qui ont le goût du bricolage, on ne saurait trop conseiller d’aller jeter un oeil sur le site Solar Cooking pour construire leur propre cuiseur solaire. Bon appétit et bon dimanche.