La quatrième période des certificats d’économie d’énergie est entrée en vigueur le 1er janvier 2018, pour une durée de quatre ans. Comme les précédentes, elle se traduit par une hausse significative du niveau d’obligations pour les fournisseurs concernés (électricité, gaz, essence, fioul…) : 1.600 TWh cumac dont 400 TWh cumac spécifiquement liés à la précarité, soit un quasi doublement par rapport à la période précédente (850 TWh cumac).

Une hausse qui a eu un impact rapide sur le prix des CEE depuis la publication du décret en mai 2017 : après une longue période où les certificats s’échangeaient en-dessous de 2 euros le MWh cumac, ils ont remonté significativement pour s’établir aujourd’hui aux alentours de 4 euros.  En conséquence, les travaux qui peuvent être menés par les acteurs « éligibles » (dont les collectivités) retrouvent une solution de financement non négligeable.

Dans le cadre d’un accompagnement par un « territoire d’énergie », les CEE collectés peuvent être additionnés pour atteindre plus rapidement les seuils de dépôts, valorisant ainsi de petites opérations. Depuis la création des CEE en 2005, quelque 370.000 logements ont été isolés, 160.000 chaudières individuelles ont été remplacées, plus de 11.000 poids lourds ont été optimisés… Malgré quelques fraudes identifiées, et qui expliquent un renforcement des contrôles, les CEE restent le principal outil du pays pour améliorer l’efficacité énergétique.

 

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