Suite des rencontre ENR, organisées par le Syndicat des énergies renouvelables et l’Ademe, en partenariat avec la FNCCR.

Aujourd’hui, le parc solaire s’établit à 6.651 MW installés. La puissance installée devrait s’établir à 10.200 MW fin 2018 et, entre 18.200 et 20.200 MW fin 2023.

On distingue quatre mécanismes de soutien :
– tarif d’achat pour les systèmes intégrés au bâtiment (0.100 KWc), système ayant vocation à disparaître progressivement;
– tarif d’achat et complément de rémunération;
– appels d’offres,
– autoconsommation.

Au tarif d’achat se substitue un autre mécanisme, incluant revenus de marché, rémunération de la capacité et complément de rémunération.

Le financement participatif prend de plus en plus d’importance (aussi pour les autres énergies vertes) et est valorisé à hauteur de 3€/Mwh supplémentaires.

L’autoconsommation émerge, à l’échelle individuelle, mais aussi à celle d’un îlot « urbain. » L’ordonnance du 27 juillet 2016 donne un cadre légal à l’autoconsommation collective, avec un TURPE réduit que la CRE devra définir, et une dérogation pour les petites installations (équilibre). Pour le SER, « l’ordonnance ne va pas assez loin. Il faudrait remonter l’antenne BT et l’antenne HTA, pour remonter au niveau du poste source. C’est ambitieux mais cette échelle permettra de développer de nombreuses applications. Il faudrait alors définir deux niveaux de TURPE. »

« Les chiffres sont difficiles à avoir, mais on évoque entre 50 et 100 MW. C’est 5% maximum du marché. Mais un chiffre est à retenir, celui du nombre de demandes pour injecter uniquement le surplus d’électricité. Enedis en annonce 5.000, soit 40% du total. Le basculement s’opère surtout dans le résidentiel. »