Ce matin, dans les locaux de GRDF, avait lieu la publication du panorama français 2016 du gaz renouvelable.

2016 a vu croître légèrement le nombre de sites d’injection de gaz renouvelable avec 26 sites installés à la fin de l’année contre 17 en 2015 (soit une progression de 53%) ; la production ayant quasiment triplé en une année (215 GWh injectés dans le réseau en 2016 contre 82GWh en 2015). 

Si le biométhane ne représente actuellement que 0,05% de la consommation française de gaz naturel (+146% en 2016), la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) fixe ce taux à 10% en 2030, pour un nombre de sites estimé à 1.500 à cette date [ce qui n’est pas sans laisser perplexe une partie de la salle].

Les sites d’injection sont inéquitablement répartis selon les régions françaises, certaines n’ayant aucun site en service à ce jour (Normandie, Occitanie, PACA, Corse). La palme revient aux régions Grand Est et Hauts-de-France avec respectivement 7 et 6 sites en service.

Au 31 décembre 2016, 241 projets de sites étaients inscrits en file d’attente de raccordement, représentant un potentiel de production de 5TWh/an, soit la production annuelle de 420.000 clients. Ces projets ont un temps de réalisation généralement compris en 3 et 5 ans. 20 sites doivent être mis en service en 2017, 50 en 2018.

Edouard Sauvage, Directeur général de GRDF souligne que "le coût annuel de production du biométhane est inférieur à celui des énergies renouvelables électriques bénéficiant d’une obligation d’achat, de l’ordre de 30% (environ 99€/MWh)". Il estime également que, pour atteindre les objectifs fixés par la LTECV, il faut "prolonger la durée du contrat d’achat du gaz renouvelable de 15 à 20 ans, comme c’est le cas pour l’électricité".

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