Dans un communiqué publié ce 7 juillet sur son site, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a indiqué qu’elle n’avait « pas identifié de problème générique mettant en cause la capacité d’EDF à maîtriser la sûreté de ses réacteurs de 900 MWe jusqu’à 40 ans ». Un courrier en ce sens a été adressé à EDF.

L’ASN précise qu’il s’agit d’une « position générique (qui) sera complétée ultérieurement par une position réacteur par réacteur à l’issue de leur troisième visite décennale » (c’est-à-dire pour leurs trente ans).

Cliquez ici pour consulter le courrier adressé par l’ASN à EDF.

A savoir
L’article 29 de la loi « transparence et sécurité en matière nucléaire » du 13 juin 2006 (loi TSN) impose à l’exploitant de réaliser tous les dix ans un réexamen de la sûreté de son installation. Ce réexamen se compose:
– d’un « examen de conformité » qui impose d’examiner en profondeur l’état de l’installation pour vérifier qu’elle respecte bien toutes les exigences de sûreté qui lui sont applicables ;
– d’une «réévaluation de sûreté» de l’installation pour améliorer son niveau de sûreté notamment en comparant les exigences applicables à celles en vigueur pour des installations plus récentes et en prenant en compte le retour d’expérience national et international.

Et aussi
Le réacteur 1 de Tricastin est le premier qui pourrait faire l’objet d’une décision de prolongation de l’exploitation jusqu’à 40 ans. Sa troisième visite décennale a débuté en mai 2009 et l’ASN devrait se proncer l’année prochaine.
Le 30 juin dernier, l’ASN avait indiqué qu’elle se prononcerait début 2011 sur l’éventuelle poursuite d’exploitation du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim, pour 10 ans supplémentaires.