Compter le nombre de tours que fait un compteur électromécanique est actuellement le moyen le plus répandu pour évaluer sa puissance
instantanée…
A l’avenir, les compteurs dits intelligents devraient toutefois permettre une surveillance plus poussée de sa consommation électrique. En ajoutant une interface de communication au compteur, les perspectives qui s’ouvrent sont importantes: communication au sein du logement d’abord, puisque l’on ne serait plus obligé de descendre à la cave pour connaître sa consommation, et également communication à distance. Ce premier niveau d’information peut être affiné et il est intéressant de connaître qualitativement ce que l’on consommme, afin de savoir quel appareil est le plus énergivore. Pour cela, on peut instrumenter le tableau électrique de façon temporaire. L’idéal est évidemment de disposer de ce inveau d’information en permancence.

C’est tout le sens du système «Co2racle», proposé par la société
Sentec au Royaume-Uni: un outil qui affiche en permanence les
consommations de chaque appareil du logement. La consommation totale figure également ainsi que le coût instantané. Ce système qui est déployé de façon expérimentale constitue une intéressante information de « second niveau » (premier niveau: lecture visuelle de son compteur*). Sachant que le coût principal d’un changement de compteur réside dans la mise en place du compteur lui-même plutôt que dans l’appareil, on ne peut qu’espérer que les compteurs qui seront installés en France s’inspireront des expériences menées à l’étranger.

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Illustration: Co2racle (Sentec).
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* Ici, le « troisième niveau » consiste à maîtriser la consommation des appareils. C’est ce sur quoi travaille notamment Voltalis, avec sa mombox.