Regroupant des acteurs du gaz (GRDF, Atlantic, Chaffoteaux, Qualigaz, Frisquet…), l’association Coénove a analysé l’impact de « l’application prochaine des directives éco-conception et étiquetage énergétique aux équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, à partir du 26 septembre 2015. »
Les niveaux « élevés » requis par ces directives « vont permettre de généraliser les systèmes thermiques performants », estime l’association qui précise que la filière gaz s’y prépare « avec des innovations, comme la PAC gaz et les chaudières hybrides. » Coénove estime ainsi que « des technologies comme la condensation et le couplage «Gaz + énergies renouvelables (EnR)» vont constituer des solutions très attractives pour l’utilisateur final, tant en termes de performance énergétique que de coût. » Les étiquettes énergétiques devraient y contribuer, au même titre que la réglementation thermique 2012. « Par exemple, au-delà de la condensation classée en A, l’émergence du couplage de ce produit avec le solaire ou des chaudières « hybrides » couplant deux technologies (condensation et pompe à chaleur) permettent de viser des niveaux de performance A+. La Pompe à Chaleur gaz, ou PAC gaz, technologie utilisant les EnR, ou la cogénération bénéficieront pour leur part d’une étiquette A++. Des solutions gaz performantes (meilleur rapport coût/performance) sont donc immédiatement disponibles classées en A, A+ et A++, soit parmi les notes les plus élevées. »
Se référant à un avis de l’Ademe de décembre 2014, Coénove souligne que « les chaudières à condensation gaz sont aujourd’hui les systèmes de chauffage les plus intéressants économiquement. »
Mise à jour 2021
Au 1er mars 2021, l’étiquette énergie évolue pour une meilleure lisibilité et une plus grande transparence pour le consommateur : fin des sigles +, intégration de nouveaux marqueurs, icônes plus lisibles…
Pour en savoir plus, c’est ici : https://www.maisonae.fr/guide/etiquette-energetique
