Dans une note d’information, l’Autorité de sûreté nucléaire estime ne pas disposer des moyens nécessaires à l’exercice de ses missions. Elle fait état de 30 emplois supplémentaires qui lui seront attribués pour « la période 2015-2017 et de la stabilité de son budget de fonctionnement pour la même période. » Mais observe que « ses besoins en emplois et de ceux de l’IRSN exposés dans l’avis du 6 mai 2014, demeurent, soit 200 emplois supplémentaires. » Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit en outre un renforcement des missions de ces deux organismes.

Aussi L’ASN renouvelle-t-elle sa « demande de réforme du financement » (qui repose sur l’Etat et une contribution des exploitants), considérant que « le dispositif de contrôle des installations nucléaires est aujourd’hui confronté à des enjeux de sûreté et de radioprotection sans précédent » (suites de l’accident de Fukushima, vieillissement des centrales, instruction des demandes de prolongation, réacteur EPR sur le site de Flamanville).