Les yeux battus, la mine triste et les joues blêmes, c’est du passé. Emmanuel Macron vient en effet d’engager une concertation relative à « la démarche «Mine responsable» (…) avec l’ensemble des acteurs économiques, institutionnels et associatifs afin de concrétiser le concept. »

Le communiqué souligne que « la reprise de l’activité minière, en plus de contribuer à la réindustrialisation de notre pays et à la sécurisation de l’approvisionnement des entreprises en matières premières stratégiques, constitue une opportunité de revitalisation, de création de valeur et d’emplois dans les territoires ruraux ou dans les territoires d’outre-mer. » 

En prolongement des « progrès considérables » déjà enregistrés (sécurité, protection de l’environnement, numérisation…), l’Etat entend définir un partenariat avec les parties prenantes « au service d’un nouveau modèle minier, lequel devra intégrer « dans ses objectifs la création et la stabilisation du tissu social, (veiller) à anticiper la gestion sociale, territoriale et environnementale de l’après-mine et à préparer la reconversion du territoire. »

Le comité de pilotage démarrera ses travaux le 1er avril. Il regroupera élus, organisations non gouvernementales, professionnels et salariés, avec l’appui des administrations, du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et de  l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS). Ce comité devra rédiger un livre blanc (houille) assorti d’une « convention d’engagement volontaire de la profession de l’industrie minière. » 

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Bercy avait la mine triste, mais ça c’était avant.

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Illustration: Le Spectre aux balles d’or.