Flexion, extension, tension: les genoux constituent en fait un moyen de production d’électricité d’origine renouvelable. C’est la découverte que viennent de faire des chercheurs basés aux Etats-Unis (Université du Michigan) et au Canada et qui publient un article dans la revue Science du 8 février. Si la récupération de l’énergie biomécanique constitue un thème de recherche depuis de nombreuses années, il semble que les solutions développées actuellement se rapprochent de plus en plus d’une application industielle.

Les chercheurs ont imaginé des systèmes situés dans une chaussure ou dans un sac à dos, mais ont finalement adopté un système qui se fixe au niveau du genou. Cette genouillère permet de récupérer une partie de l’énergie dissipée lors de la marche.
Des essais sur tapis roulant ont permis d’atteindre une puissance de 5 Watts en marchant à 3,5 km/h, ce qui permettrait de recharger 10 téléphone portables d’après un chercheur de l’Université du Michigan. Le poids de l’engin (1,6 kg) reste l’une des voies d’amélioration avant une plus large diffusion. Les cibles envisagées pourraient être les randonneurs ou les militaires qui n’ont pas facilement accès à l’électricité. Et le planter de bâton, c’est pour quand?