Depuis quelques mois, la mobilité hydrogène s’implante dans les territoires, dans une logique de « clusters » à l’échelle locale, avec souvent une stratégie régionale : création de stations, flottes captives, club d’utilisateurs. En Auvergne-Rhône-Alpes, quelque 20 stations et 1.000 véhicules sont prévus, tandis que la Région Normandie prévoit dix stations. En Occitanie, Pays de Loire, Bourgogne-Franche-Comté… les projets sortent des cartons. De quoi multiplier les infrastructures (à peine 20 stations aujourd’hui) et les utilisateurs. Car l’hydrogène a de sérieux atouts à faire valoir dans le cadre de la transition énergétique : stockage d’énergies renouvelables, palliant ainsi l’intermittence, absence d’émissions polluantes, silence…

Sans oublier son aspect pratique : un « plein » s’effectue en trois minutes. Les modèles de véhicules sont encore peu nombreux mais la production en série devrait réduire les coûts et inciter constructeurs et utilisateurs à sauter le pas. Et d’autres solutions surgissent, pour les bateaux et même les trains. Alstom teste une locomotive à hydrogène en Basse-Saxe. En France, où 20.000 km de voies sont non électrifiées, ce train « vert » ne manquerait pas d’atouts.

 

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