Aux termes d’une étude sur les étiquettes énergie menée avec l’Ademe, l’UFC Que choisir fait état d’une satisfaction globale des consommateurs. Elle préconise cependant une évolution tenant compte du fait que l’achat d’appareils électroménagers n’est pas l’élément le plus coûteux: « sur dix ans d’utilisation d’un lave-linge, le prix d’achat ne représente en effet que 28 % à 35 % du coût global. » Outre la consommation d’énergie, l’association pointe la hausse continue des services de réparation ou l’absence de pièces détachées qui contribue, si l’on peut dire, à doper le marché: « sur un an, 1 ménage sur 3 subit une panne de son électroménager. Or, poussés par des prix de réparation de plus en plus élevés (+ 116 % en 15 ans), et parfois en l’absence de réparateur ou de pièces détachées, 40 % des consommateurs préfèrent alors remplacer leur produit plutôt que de le faire réparer. »

En conséquence, l’association préconise une extension des durées de garantie et davantage d’informations sur la durée de vie des produits, celle-ci pouvant être un élément déterminant de l’achat, même à prix plus élevé.

Les trois propositions de l’UFC que choisir:
« – au-delà d’un rééchelonnement strict de l’étiquetage énergie de A à G, le renforcement des contrôles des allégations de performances ;
– l’obligation d’un affichage du coût d’usage et de la durée de vie des produits ;
– l’instauration d’une durée de garantie légale variable en fonction des critères économiques et de la durée de vie des produits, afin d’améliorer leur réparabilité. »