Confirmant une information du Figaro, Jean-Bernard Lévy a annoncé ce jeudi 3 septembre le report à fin 2018 de la mise en service de l’EPR de Flamanville, rport asorti d’une réévalution du coût final à 10,5 milliards d’euros, plus de trois fois les 3 milliards d’euros estimés lors du lancement du projet en 2007. Le démarrage du réacteur pourrait intervenir avec six ans de retard par rapport au calendrier prévu.
Le PDG d’EDF a lancé un plan d’«optimisation du pilotage» de l’EPR de Flamanville, la responsabilité du chantier étant confiée à Laurent Thieffry, directeur du site, sous l’autorité directe de Jean-Bernard Lévy et de Xavier Ursat, directeur exécutif en charge de l’ingénierie et des projets.
Ce retard aura-t-il une incidence sur une éventuelle fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim?
Déduction de @jocjom dans @Le_Figaro : avec le nouveau retard de l’EPR, @fhollande ne fermera pas #Fessenheim en 2017
— F Nodé-Langlois (@Fnodelanglois) 3 Septembre 2015
Très étonnant. La loi LTECV a dissocié la procédure de fermeture de celle du chantier de l’EPR #article187 @jocjom https://t.co/LuUJGRB9FQ
— Cyrille Cormier (@cyrillecormier) 3 Septembre 2015
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En Finlande à Olkiluoto (1), un EPR accuse également de sérieux retards et une semblable dérive des coûts. A la bourse de Paris, vers 10h20, EDF chutait de 3,87%, dans un marché en forte hausse.
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1) Et non pas Oulipo, malgré l’enthousiasme des Echos.
Bel hommage à Georges Perec dans @LesEchos avec l’annonce d’un chantier EPR à… Oulipo http://t.co/of54XOsgmO pic.twitter.com/oJ6WHJ20sE
— Energie2007 (@Energie2007) 3 Septembre 2015