La filiale dédiée aux énergies nouvelles de Direct énergie se nomme Neoen. Joli palindrome. Entretien avec Xavier Barbaro, directeur général de Neoen. 

Energie2007: Pouvez-vous présenter Neoen? Pourquoi ce site?
Xavier Barbaro: Neoen (« néo-énergies ») a été créé à l’été 2008. C’est une filiale à 100% de Direct énergie, dédiée à ses activités dans les énergies renouvelables. A l’exception de l’hydraulique, qui reste gérée directement par notre maison-mère. Le capital de Neoen a vocation à être ouverte à d’autres partenaires, dans une logique de long ou moyen terme. Ce site web est une vitrine pour nous. Ca montre notre savoir-faire et ça nous permet aussi d’entrer en contact avec des organismes disposant d’emprises foncières de taille importante : collectivités locales, bâtiments agricoles, entreprises…

Quel est votre portefeuille Enr aujourd’hui ? Et vos projets ?
Xavier Barbaro: Dans l’éolien, nous exploitons deux centrales que nous avons acquises, dans l’Aveyron (centrale éolienne de la Fage et centrale éolienne du Puech), pour un potentiel de 16 mégawatts. Nous avons d’autres projets en développement propre, qui en sont au stade de l’examen en ZDE, dans la région Centre et le sud-est. Nous avons pour objectif un potentiel de 300 MW à horizon 2013. Nous souhaitons aussi nous lancer dans l’éolien offshore, en dépit d’un climat assez incertain, du point de vue des procédures. C’est cependant une volonté forte chez nous car nous pensons qu’il y a un réel potentiel.
Pour le photovoltaïque, notre objectif est d’atteindre 150 MWc à échéance de trois ans, pour en exploiter la moitié et céder l’autre moitié à des investisseurs. Nous avons une première centrale en construction à Serquigny en Normandie, sur le toit d’une usine chimique, et des projets dans le sud de la France et en Corse.
Il y a également le biogaz, technique en laquelle nous croyons beaucoup. L’idée est de construire des micro-centrales à gaz produisant à la fois de l’électricité et de la chaleur, pour des puissances de l’ordre de 500 KW. Comme c’est petit, ça s’installe aisément au sein d’une production agricole. En Bretagne, par exemple, il y a un important gisement avec le lisier. Le but est de développer une offre standardisable.
On est plus sceptiques sur la biomasse traditionnelle, notamment en raison des difficultés logistiques que pose l’approvisionnement en matière première. On le constate d’ailleurs avec l’appel d’offres du Meeddat organisé par la CRE : la moitié des projets qui ont gagné s’avèrent très compliqués à mettre en œuvre…

Consulter le site de Neoen.

Et aussi
Direct-énergie a lancé un site «lexique de l’énergie et de l’environnement». Ce site « propose des définitions en français de termes relatifs à l’environnement et à l’énergie (avec) les définitions des sigles les plus utilisés dans ces domaines, ainsi que celles de la plupart des termes consacrés à l’environnement et à l’énergie que l’on retrouve régulièrement dans nos lectures quotidiennes ».
Y’a pas FNCCR, on est verts.
Y’a pas Tartam, dingue.