Le Syndicat départemental d’énergies du Tarn a sollicité l’Agence nationale des fréquences pour mesurer les champs électromagnétiques créés par les compteurs Linky. Les résultats de cette étude ont été rendus publics, ce 18 octobre 2016, lors d’une réunion d’élus, à laquelle étaient invités des représentants d’Enedis ainsi que d’associations opposées au déploiement.

Dans ses études précédentes, l’ANFR faisait part de « faibles niveaux d’exposition relevés en laboratoire et chez des particuliers », indiquant « que la transmission des signaux CPL (c’est-à-dire grâce aux courants porteurs en ligne) utilisés par le [compteur] Linky ne conduit pas à une augmentation significative du niveau de champ électromagnétique ambiant. » L’ANFR souligne que « les mesures effectuées à Le Sequestre confirment ces faibles niveaux d’exposition. »

Les mesures ont été réalisées à 20 cm des compteurs (« ce n’est pas innocent, c’est très près »), et dans la bande de fréquence du CPL. Les niveaux obtenus dans la commune de Le Sequestre sont :

Rue Olympe de Gouges :
– Champ électrique 0,57 V/m (limite 87 V/m) ;
– Champ magnétique 0,046 μT (limite 6,25 μT).

Placette Jean Monnet:
– Champ électrique 0,75 V/m (limite 87 V/m) ;
– Champ magnétique 0,015 μT (limite 6,25 μT).

Ces niveaux sont « bien en-dessous des valeurs limites réglementaires » (6,25 μT pour le champ magnétique et
87 V/m pour le champ électrique), observe l’ANFR. « Ces mesures, tout le monde peut les refaire. »

Au niveau national, une étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) est également attendue, précise l’ANFR.

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