Afin de « tenir compte des avis et attentes exprimés pendant le débat » public, l’ANDRA a annoncé qu’elle apportait « quatre évolutions » au projet de stockage souterrain Cigéo.

Une « phase industrielle pilote permettra de tester, en conditions réelles, l’ensemble des fonctionnalités du stockage. » A l’issue de celle-ci, un bilan sera établi pour « le passage à l’exploitation courante de Cigéo. »

L’Andra prévoit « un plan directeur pour l’exploitation du stockage régulièrement révisé. »

Pouir impliquer la société civile, elle se dotera notamment « d’un comité pluraliste chargé de l’éclairer sur la prise en compte des enjeux sociétaux dans ses activités. »

Le calendrier sera aménagé:
– remise d’un plan directeur à l’Etat et constitution d’un « dossier d’options sûreté et d’un dossier d’options techniques de récupérabilité » pour l’Autorité de sûreté nucléaire en 2015,
– « finalisation de la demande d’autorisation de création fin 2017 sur la base de ces éléments et des études d’avant-projet définitif », l’Andra visant « l’obtention du décret d’autorisation de création à l’horizon 2020. » La construction suivrait, pour un « démarrage de l’installation par une phase industrielle pilote en 2025. »

Cette approche « par étapes » est destinée à « laisser aux générations suivantes le choix du devenir du stockage et notamment la possibilité de récupérer les colis de déchets pendant la centaine d’années d’exploitation, si elles le souhaitent », dans l’attente d’un texte de loi définissant la réversibilité du stockage.

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