Le Bugey, c’est fini : « En sa qualité d’exploitant de la centrale 1 du centre nucléaire de production d’électricité du Bugey, installation nucléaire de base no 45, située à Saint-Vulbas dans le département de l’Ain, ci-après dénommée «l’installation», Electricité de France est autorisée à achever les opérations de mise à l’arrêt définitif et à procéder aux opérations de démantèlement complet de l’installation n° 45 ».
Le décret publié au Journal officiel ce mercredi ce jeudi 20 novembre rappelle les étapes de démantèlement de la centrale et fixe un délai de « seize ans suivant la publication du présent décret », c’est-à-dire en novembre 2024.
Il abroge le précédent décret (30 août 1996) « relatif à la mise à l’arrêt définitif de l’installation nucléaire de base no 45 (centrale 1 du centre nucléaire de production d’électricité du Bugey) ».

Cliquez ici pour consulter le décret no 2008-1197 du 18 novembre 2008 autorisant Electricité de France à achever les opérations de mise à l’arrêt définitif et à procéder aux opérations de démantèlement complet de l’installation nucléaire de base no 45 dénommée centrale 1 du centre nucléaire de production d’électricité du Bugey située sur le territoire de la commune de Saint-Vulbas (département de l’Ain).

A EDF, on indique que ce décret permet de passer à la « troisième étape de la déconstruction, c’est-à-dire entamer la déconstruction, le démontage complet et l’enlèvement du bâtiment du réacteur. Après cela, le site pourra être réutilisé pour un usage industriel. »
Il reste au Bugey quatre réacteurs de 900 MW, installés entre 1978 et 1979.

Consulter le dossier de presse d’EDF relatif à la déconstruction des centrales nucléaires de première génération.

———
Et aussi
Hier, une « centaine de litres » d’huile industrielle « non radioactive » s’est échappée d’un réservoir de cette même centrale nucléaire du Bugey. Selon la préfecture, l’huile s’est répandue dans le Rhône sur « plusieurs kilomètres ». Serge Blond, directeur-adjoint de la centrale, a indiqué à l’AFP, qu’il s’agissait d’une « huile non radioactive ». Des mesures ont été prises pour récupérer une partie de l’huile tandis que le réservoir en cause a été « immédiatement isolé pour limiter l’impact sur l’environnement ».