Les experts interrogés dans le cadre du baromètre semestriel de Grenoble école de management (GEM) et du ZEW, Centre de recherche économique européenne, ne prévoient pas de « hausse significative du prix des certificats d’émission de CO₂ », et anticipent une stabilité à court terme des prix de l’énergie dans le marché de gros (électricité, pétrole et gaz naturel), suivie d’une augmentation à moyen terme.

Conduit « en France et en Allemagne auprès d’experts de l’énergie opérant dans l’industrie, la science et l’administration publique », ce baromètre délivre également diverses informations relatives à la numérisation du secteur.

Qualifiée de « trop lente », la transition numérique se heurte à « un rapport coût-bénéfice défavorable. » Auquel s’ajoute, en France, « une règlementation qui ne permet ni de monétiser les bénéfices apportés par les technologies, ni de leur assurer une viabilité économique. » En Allemagne, c’est plutôt la cybersécurité qui préoccupe. « Plusieurs experts français ont aussi soulevé des questions relatives à l’acceptation sociale, s’agissant par exemple du déploiement de compteurs intelligents : respect de la vie privée (anonymat des données et espionnage), nocivité des rayonnements. » En fait, la transition numérique bénéficierait surtout aux réseaux : optimisation de la gestion de la charge (rapport entre production et consommation), pour mieux intégrer les énergies renouvelables.

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