Selon les Echos, c’est le groupe français Atos origin qui serait sur le point de conclure un contrat (le contrat) avec ERDF pour la « phase pilote du projet de remplacement des 35 millions de compteurs » pour laisser place à de nouveaux appareils, baptisés « compteurs intelligents ». Un « gigantesque projet » destiné à moderniser un parc vieillissant en cinq ans, pour permettre notamment la relève à distance ou un meilleur suivi de la consommation. Le montant du marché est estimé entre 4 à 5 milliards d’euros.
Le quotidien évoque une « première étape » qui consiste à déployer 300.000 compteurs et 7.000 concentrateurs dans la région de Tours et l’agglomération lyonnaise entre 2009 et 2010 avec, en parallèle, « la conception de la solution logicielle associée ».

Atos Origin, aurait été retenu, au détriment du britannique Logica, d’IBM et de Capgemini (ces derniers éliminés en mars). Atos Origin s’appuierait sur « les sociétés Landis & Gyr, Actaris (ex-Schlumberger) et Iskraemeco pour les compteurs, Landis & Gyr et Actaris pour les concentrateurs ».

Pour les Echos, si Atos a triomphé de Logica « courant mai », c’est sans doute pour des questions de prix (Atos a « la réputation de casser les prix lors des grands appels d’offres ».) et en raison de « l’antériorité des liens entre la SSII et EDF : «Atos Origin travaille sur le système de gestion du parc de comptage d’EDF depuis plus de quinze ans, explique un prestataire. Racheté par Atos en 2004, l’ex-Sema a bâti les anciens systèmes de compteurs d’EDF et les a maintenus depuis». La signature officielle du contrat avec Atos devrait intervenir dans les prochaines semaines ».

A la Bourse de Paris, Atos réagit modérément à cette annonce, s’adjugeant 1,45% à 9h50 (37,84 euros). Depuis quelques mois, le groupe est confronté à une contestation de sa stratégie
par deux gros actionnaires, les fonds Pardus et Centaurus, qui détiennent de concert 23% du capital de la SSII.