Lancé en 2013, dans la métropole toulousaine, le projet Sogrid vient de franchir « une nouvelle étape décisive », le réseau de distribution d’électricité étant devenu « intégralement numérique (…) avec l’injection d’un courant porteur en ligne de 3e génération (CPLG3). » Le signal télécom a été testé dans un circuit de 35 km et s’est avéré « capable de parcourir plus de 10 km avec les niveaux d’émission les plus exigeants et le niveau de robustesse le plus fort. » Sogrid indique que ce « signal se propage seul, sans relais sur 5 km. » En conséquence, le « nombre d’équipements pourra être optimisé pour couvrir une grande surface de territoire. »
Sogrid se félicite de « l’implication durant une année de 1.000 foyers en zones urbaines et rurales et affiche « plus de 1300 équipements connectés (au) réseau. »
Cinq brevets résultant de l’expérimentation ont été déposés (2 pour Enedis [synchronisation des équipements via la fréquence 50 Hz ; fonction handover installée dans le SI télécom] et 3 pour Nexans [alimentation continue basse tension pour dispositifs électroniques de communication ; procédé de montage de dispositifs sur mesure et/ou de communication sur un câble de transport électrique ; using existing power transformers as coupling systems for PLC MV communication]). S’y ajoutent quelque « 20 publications scientifiques, sous l’impulsion des partenaires académiques, l’Ecole Polytechnique et Grenoble INP. »
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