A l’occasion d’un numéro spécial consacré à l’énergie, L’Usine nouvelle met en ligne un entretien roboratif avec Claude Mandil, ancien directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie. Pour lui, la hausse des prix de l’énergie est salutaire en ce qu’elle favorise une prise de conscience des consommateurs, particuliers comme entreprises, de l’importance de la réduction de la consommation et de la maîtrise de l’énergie. Revenant sur le processus d’ouverture des marchés à la concurrence, il voit une erreur pédagogique grave – dont il assume sa part de responsabilité – dans le lien établi entre concurrence et baisse des prix : « On a alors expliqué que la mise en place du marché allait faire baisser les prix. Foutaises ! » Aujourd’hui, estime-t-il, il n’y a pas assez de marché. Et le tarif régulé devrait disparaître.
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