C’est à Macclesfield, au sud de Manchester, que ça se passe: James Ollier, un homme sans emploi de 23 ans, a reçu une première facture de British Gas en septembre, pour la modeste somme de 17.211 livres. Suivi d’une autre, d’à peine 5.500 livres, un mois après. Aujourd’hui, il doit à son fournisseur la bagatelle de 22.842,66 livres.
« He didn’t know watt« , explique le Macclesfield Express, journal local. D’autant plus qu’il s’agit de sa toute première facture d’électricité. Sentiment de culpabilité ou angoisse de l’ardoise? Il songe d’abord à quitter son appartement, décidément trop énergivore, qu’il loue depuis juin. Avant de réaliser que sa consommation (un ordinateur, une Playstation 3, deux télévisions et l’électroménager) ne justifie pas une telle démesure.
Un porte-parole de British Gas a reconnu l’erreur, due sans doute à un « mauvais relevé de compteur », confiant au Macclesfield Express que: « la vraie facture de Monsieur Ollier s’établit désormais à 35.40 livres ».
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Les factures en hausse touchent tout le monde. A Edimbourg (Ecosse), les 910 prisonniers de Saughton ont été invités à couper leurs équipements électriques durant la nuit. La facture d’électricité de la prison est estimée à 250.000 livres cette année, plusieurs dizaines de milliers de livres au-dessus de celle de l’année précédente. En Ecosse, les prisonniers ont droit à la télévision, à des boîtiers numériques, à un équipement stéréo et aux consoles de jeu. Le directeur de la prison a également décidé de couper l’alimentation électrique pendant une courte période au moment du tea time. Les lumières devront être éteintes en journée et à partir de minuit. Cela devrait aussi « réduire l’empreinte écologique » des prisonniers comme l’indique un porte-parole.
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Merci à Enerpresse pour ces informations so british.