Dans un communiqué, la CFE-CGC estime qu’en « niant les impératifs industriels et énergétiques du pays, la Commission de régulation de l’énergie joue contre la France. » Le syndicat regrette ici que ses propositions n’aient pas été prises en compte dans l’élaboration de la proposition tarifaire pour les réseaux de distribution d’électricité (Turpe 4). La CRE y fait « fi des enjeux industriels et stratégiques du système électrique en se réfugiant derrière une approche comptable on ne peut plus réductrice », estime-t-il.

La CFE-CGC observe que « tous les acteurs, des salariés aux collectivités locales en passant par les parlementaires et les entreprises, s’accordent à dire que les réseaux de distribution sont au coeur de la transition énergétique, de la sécurité de l’approvisionnement électrique et de la compétitivité énergétique du pays », ce qui implique d’y « poursuivre les efforts d’investissement. » A ses yeux, le cadre tarifaire de la CRE ne répond pas à ces enjeux, reste « instable » et « remet en cause le cadre régulatoire des investissements déjà réalisés », constituant « une réelle désincitation à l’investissement. » Pour le syndicat de salariés, « la CRE se démarque nettement des autres régulateurs européens qui ont une approche plus économique et plus industrielle… et donc plus responsable sur le long terme. »

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Voir aussi: « TURPE 4 : une trajectoire d’investissements insuffisante » (position de la FNCCR).