Après la déferlante estivale des anti-éoliens (étude de l’Institut Montaigne, tarif d’achat cassé pour un vice de forme par le Conseil D’Etat, suite à une plainte de la Fédération environnement durable), les promoteurs de l’énergie éolienne retrouvent du souffle avec les premiers frimas de septembre.
Le 16 septembre prochain, se réunira pour la première fois Cléo, le réseau des Collectivités Locales EOliennes, constitué de municipalités et autres collectivités locales qui soutiennent l’éolien. Face aux « détracteurs des éoliennes (qui) diffusent trop souvent des informations erronées (…), les élus de (Cléo) qui le vivent au quotidien pourront ainsi témoigner de ce qu’est la vie d’une commune dotée d’un parc éolien ». ou encore échanger avec d’autres « élus qui souhaitent prendre le chemin des énergies renouvelables et sont parfois en butte à des populations réticentes par manque d’informations pertinentes » (cf. article de planète éolienne).
Le Figaro, après avoir sonné la charge en février dernier contre les éoliennes au nom des paysages, publie un dossier consacré à ce « secteur en plein boom », soulignant que « de plus en plus de particuliers, d’agriculteurs et d’entreprises s’intéressent à cette source d’énergie propre pour produire leur électricité ».
Et, ce matin, dans la Tribune, Maximilien Rouer, PDG de BeCitizen, et Barthélémy Rouer, DG de Wind Prospect, dénoncent les « nouveaux réacs » qui s’opposent à cette forme d’énergie renouvelable.
Sans se refuser le plaisir délicat d’établir un parallèle avec le développement du nucléaire dans les années 1970. « Une nuance existe cependant entre les conditions qui ont permis le développement de champions comme Areva et celles qui existent aujourd’hui pour l’éolien: quand dans les années 1970, le Premier ministre Pierre Messmer décida le développement de l’industrie nucléaire en France, cette décision fut suivie d’une cohérence politique et administrative sans faille, malgré les hoquets idéologiques de quelques-uns ».