Mandaté par la Commission de régulation de l’énergie, une groupe de travail indépendant* sur la régulation des terminaux méthaniers, vient de rendre public son rapport, remis à la CRE le 26 mars dernier.
Estimant que la régulation des terminaux méthaniers en France doit « favoriser les investissements », le rapport préconise d’encourager les extensions des terminaux régulés par la stabilité et la visibilité du cadre de régulation, de créer un climat favorable au développement de nouveaux terminaux méthaniers, par des possibilités d’exemption de l’accès des tiers, et d’assurer la cohérence entre des règles applicables aux terminaux régulés et aux terminaux exemptés.
Il s’agit, estiment les experts de « créer les conditions favorables à la réalisation des investissements, de manière à disposer de capacités suffisantes de regazéification pour garantir une plus grande sécurité d’approvisionnement en France et en Europe ». De telles mesures renforceraient « l’attractivité du marché français vis-à-vis des marchés américains et asiatiques. » Surtout, elles permettraient à la France d’améliorer sa sécurité d’approvisionnement dans un contexte où « l’Europe sera amenée à porter la part de ses importations de gaz à 80 % à l’horizon 2030, contre environ 50 % en 2007 », ce qui fait du gaz naturel liquéfié (GNL) une source d’approvisionnement appelée à « croître significativement » (le GNL représente aujourd’hui 30 % du gaz consommé en France).
Et, pendant ce temps nous apprend Enerpresse, « les habitants du Verdon-sur-Mer (Gironde) ont voté à 68% contre le projet d’implantation d’un terminal méthanier sur leur commune, lors d’une consultation informelle ».
Télécharger le communiqué de presse.
Consulter le rapport complet (document PDF de 40 pages).
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*Présidé par Colette Lewiner, vice-président de Capgemini, le groupe comprend également Philippe Boisseau et François Dumas (Total), Walter Boltz (ERGEG), Laurent Chabannes (Uniden), Pierre- Marie Abadie (DGEMP), Jean-François Corallo (Gaz de France), François Lévêque (Ecole des Mines), François Morin (Economiste) et Luc Poyer (Gaz de Normandie).
