Comme annoncé, Standard & Poors a placé les notes de crédit de Suez et Gaz de France sous surveillance après l’annonce de la fusion. Mais avec une implication positive pour Suez et négative pour GDF. De même, Dexia fait pencher la balance du côté de Suez. La banque relève sa recommandation à « achat » contre « neutre » auparavant. Et abaisse celle sur Gaz de France, à « renforcer » contre « achat » auparavant. Le 10 septembre, Fitch Ratings a maintenu sa surveillance négative sur Gaz de France (notations crédit long terme « AA » et court terme « F1+ »).
Le principal obstacle à la fusion est sans doute la différence de cours entre les deux groupes, avec une parité d’échange fixée de longs mois à l’avance. La position des actionnaires de Suez sera donc décisive. En guise de poil à gratter, l’Association des petits porteurs actifs (Appac) a demandé lundi le versement d’un « dividende exceptionnel » aux actionnaires de Suez.