Double « récompense » pour Areva en cette fin d’année 2008. 
Saveur sucrée avec la désignation, par les lecteurs du Figaro, d’Anne Lauvergeon comme « patronne de l’année ». Avec 21,48% des suffrages (4707 votants), elle devance Baudouin Prot (BNP Paribas) et Guillaume Pépy (SNCF). « À l’heure de la relance du nucléaire, la présidente du directoire d’Areva est sur tous les fronts » observe le quotidien qui souligne qu’il est « fini le temps du nucléaire honteux ». Mais c’est aussi une femme « à la personnalité bien affirmée » que les lecteurs ont choisi de désigner « dans le monde ô combien masculin des dirigeants de grandes entreprises », du nucléaire a fortiori.
Consulter l’article du Figaro et les votes des lecteurs.

Saveur salée, voire amère, avec la double victoire d’Areva dans les « Prix Pinocchio du développement durable » (cf. notre actu du 19 novembre). Le géant du nucléaire est le gagnant de la catégorie Environnement, entendez « meilleur non respect de l’environnement » et de la catégorie Greenwashing. Dans le premier cas, sont en cause « les pollutions radioactives graves survenues début juillet sur le site français du Tricastin (Drôme), suite à ce que les autorités ont décrit comme une «série de dysfonctionnements et de néglicences humaines» ». Pour les Amis de la terre, organisateurs de ce concours, « ces événements rappellent à quel point le nucléaire est une énergie dangereuse, malgré ce qu’Areva, soutenu par de nombreux responsables politiques, veut faire croire aux citoyens ». Pour la seconde catégorie, il s’agit de dénoncer le slogan «Nos énergies ont de l’avenir, un avenir sans CO2».
Consulter les vidéos de la remise des prix Environnement et Greenwashing.