« La valeur du SNB applicable à compter du 1er janvier 2009 est portée à 474,49€ ».
Pour les lecteurs non familiers du doux vocabulaire électrique et gazier, il convient de rappeler que SNB signifie salaire national de base et que nous sommes ici dans le monde des IEG, c’est-à-dire les industries électriques et gazières.
Les syndicats voulaient une augmentation des salaires de 2,5%, les employeurs n’en accordent que 0,8%.
Cette progression a minima du SNB résulte de l’échec des négociations menées pendant ces dernières semaines entre les groupements d’employeurs (UFE, Union français de l’électricité, et UNEmIG, Union des employeurs de l’industrie gazière) et les fédérations syndicales, négociations visant un complément d’augmentation générale au titre de l’année 2008. Face à cet échec, Robert Durdilly, président de l’UFE, et Pierre Roehri, président de l’UNEmIG, ont écrit à leurs adhérents pour leur faire part de leur décision « d’augmenter le SNB, au titre de l’année 2008, de 0,8% à compter du 1er janvier 2009 ». On consultera cet article des Echos pour observer des divergences de calcul entre syndicats et patronats sur les pourcentages d’augmentations réels.
Il en est de même pour les « avancements au choix » ou promotions de l’année en cours: « Constatant au sein de la Branche l’échec des négociations portant sur les avancements au choix pour l’année 2009, les groupements d’employeurs des Industries électriques et gazières invitent les entreprises à ouvrir des négociations ou à prendre des décisions sur les avancements au choix 2009 », écrivent Robert Durdilly et Pierre Roehri.
Mais…
Selon le site de Gestion sociale, les discussions devaient reprendre le 26 février, car « une longue liste de sujets figure à l’ordre du jour des prochaines rencontres paritaires ». Et l’hebdomadaire d’ajouter « qu’à terme, les employeurs ont l’intention de revisiter la convention collective de la branche, qui date de 1946 et ne correspond plus tout à fait aux réalités d’une profession chamboulée par la concurrence ». Sans pour autant se laisser aller à « lâcher des augmentations substantielles, estimant sans doute que leurs partenaires auraient aussi beaucoup à perdre si le dialogue s’enlisait ».
Une bonne nouvelle
Dans sa dernière lettre d’information, l’UFE rappelle que le « 27 novembre 2008, les fédérations syndicales FCE-CFDT, CFE-CGC, CFTC-CMTE, FNEM-FO et FNME-CGT ainsi que les groupements d’employeurs UFE et UNEMIG ont signé à l’unanimité un accord pour la mise en place d’une couverture de prévoyance complémentaire obligatoire pour l’ensemble des agents des industries électriques et gazières ».