Dans la perspective d’une libéralisation complète du marché russe en 2011, le géant russe de l’électricité, SEU, a convoqué ses actionnaires pour leur demander de voter… son éclatement. Coté en bourse, SEU compte cependant comme actionnaire majoritaire l’Etat (avec 52,68%), et des actionnaires comme Gazprom (10,5%) ou Norilsk Nickel (3,52%). L’éclatement des activités de SEU devrait conduire à différencier le réseau de transport d’électricité (que l’Etat gardera sous sa coupe, ainsi que les centrales nucléaires et hydroélectriques) des autres activités qui pourraient être privatisées. Faire venir des capitaux privés devrait permettre d’investir dans un réseau et un parc de production très vétustes.