Le Syndicat des énergies renouvelables a présenté sa « feuille de route » pour l’éolien en mer à horizon 2025 et 2030

Ce document, consultable ici, « se base sur des hypothèses qui tiennent compte à la fois du potentiel maritime exploitable, de la capacité industrielle des acteurs et enfin, de la concertation indispensable entre les différents usagers de la mer. Sur cette base, la commission éolienne du SER présente un objectif réaliste de 15.000 MW à l’horizon 2030 qui permettra de créer 30.000 emplois nouveaux sur l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis la recherche et développement jusqu’à l’exploitation et la maintenance des parcs. »

Extraits
« De nouveaux besoins de formation
Il est souvent nécessaire d’adapter les formations existantes et, dans certains cas, d’en créer de nouvelles pour répondre aux besoins spécifiques du secteur, et cela à tous les niveaux : ouvriers, techniciens, ingénieurs, marins, etc. Les écoles, universités et instituts de formation jouent un rôle primordial dans l’adaptation ou la création de ces formations. »

Les retombées fiscales pour les territoires
Le développement des parcs s’accompagne également de retombées fiscales à la charge des donneurs d’ordres et à destination, pour moitié, des communes situées à proximité des parcs. Davantage de moyens sont ainsi offerts aux collectivités territoriales pour mener des politiques de valorisation de leur territoire. Le restant du produit de cette taxe se répartit de la façon suivante : 35% pour le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) et 15% pour le financement de projets concourant au développement durable des autres activités maritimes, à l’échelle de la façade maritime. »