Selon l’association Sauvegarde retraites, depuis juillet dernier, « plus de 7.000 plaintes ont été déposées (engorgeant) les Conseils des prud’hommes de la région parisienne ». A l’origine de ces plaintes ou de cet « engouement judiciaire », la CGT des mines et de l’énergie. Le site indique que « les agents – masculins – d’EDF s’estiment victimes de discrimination et demandent à bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues féminines qui, elles, bénéficient d’une bonification de leur retraite de l’ordre de 10 % et d’un départ en retraite anticipé (après seulement 15 ans !) à condition d’avoir élevé au moins trois enfants ».

Or, indique Sauvegarde retraites, les textes sont précis et… biologiquement peu favorables aux papas en voitures bleues: « si les pères et les mères ayant eu trois enfants peuvent effectivement bénéficier du même avantage, il existe toutefois une condition : qu’ils soient à même de justifier d’un arrêt de travail de deux mois à la naissance de chacun des enfants. Ce qui est quand même assez rare chez les hommes ! »

Pour l’association que préside Pierre Labarre, la CGT souhaiterait « revenir aux dispositions anciennes, c’est-à-dire faire supprimer la condition de cet arrêt de travail de deux mois ».

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