Ce vendredi 1er août, EDF a publié ses résultats semestriels. Le bénéfice net est en baisse de 12,2 %, à 3,08 milliards d’euros, en raison de « tensions sur les coûts ». EDF a dégagé au premier semestre un excédent brut d’exploitation (Ebitda) en hausse de 2% à 9,04 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires progresse de 6,4% à 32,24 milliards d’euros. Les investissements ont augmenté de 36% à 4,11 milliards d’euros, de même que la dette (+11,8%) à 18,19 milliards.
En parallèle, lors d’une conférence de presse, Pierre Gadonneix, PDG d’EDF, a indiqué avoir demandé à l’Etat une hausse des tarifs réglementés de l’électricité « au plus égale à l’inflation », qui pourrait s’établir à environ 3% cette année. Cette hausse serait destinée à couvrir « les coûts » de l’entreprise, conformément au contrat de service public entre EDF et l’Etat qui limite la hausse des tarifs, fixés par l’Etat, au taux d’inflation: « nos coûts d’exploitation et nos volumes d’investissements ont augmenté sous l’effet combiné de la hausse des prix des matières premières et l’accélération de notre programme de réalisation de nouvelles capacités de production, de maintenance et de développement des réseaux ».
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Vers 16h30, à la Bourse de Paris, l’action EDF perdait 3,81% à 53,82 euros.
