Dans un communiqué, RTE a présenté ses résultats de l’année 2009. Le gestionnaire du réseau de transport fait état d’une « année marquée par la crise économique et les aléas climatiques » qui se traduit par une baisse de son chiffre d’affaires de 2,2% par rapport à 2008, à 4.130 M€. La consommation d’électricité a ainsi diminué l’an dernier (-1,6% ), tout particulièrement dans la grande industrie (-8,6%). Pour RTE, cette baisse des consommations a été en partie compensée par des « niveaux de consommation d’électricité élevés enregistrés pendant les vagues de froid de début et de fin d’année 2009, ainsi que l’entrée en vigueur tardive d’un nouveau tarif d’accès au réseau couvrant mieux les dépenses ».
RTE dégage un « résultat net (…) satisfaisant, impacté positivement par un événement exceptionnel » et affiche une « rentabilité économique brute de (…) à 5,6%, inférieure au résultat 2008 (7%) ». Pour RTE, il s’agit cependant de « la résorption, à travers le nouveau tarif TURPE3, des écarts de calage favorables observés, sur la période tarifaire précédente, entre les résultats de RTE et les hypothèses sous-tendant le tarif TURPE2 concernant notamment les produits d’allocation des capacités sur les lignes d’interconnexion. Retraité de cette restitution, le ROCE s’établirait à 7,2% », indique le GRT.
La société indique avoir fortement « augmenté en 2009 ses investissements (1.021 M€, + 22%), ainsi que les dépenses de sécurisation mécanique de son réseau ». Pour l’année en cours, il est prévu des investissements « à hauteur de 1.116 M€ et (d)es dépenses de sécurisation à plus de 180 M€, niveau qui sera maintenu les années suivantes pour achever le programme de sécurisation tel que prévu en 2017 ».
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