Fin d’un feuilleton de plusieurs mois : E.ON, l’énergéticien allemand, a renoncé à son OPA sur Endesa de 42,3 milliards d’euros. Le 2 avril, un accord de partage des actifs d’Endesa a été conclu entre E.ON, l’italien Enel et l’entreprise de BTP ibérique Acciona. En France, E.ON récupèrera donc les 65 % de la SNET (Société nationale d’électricité et de thermique) détenus par Endesa, devenant ainsi le troisième producteur d’électricité après EDF et Suez.
Après le « dépeçage » de l’électricicien espagnol Endensa, l’Europe de l’énergie pourrait continuer à observer des mouvements de rapprochements et de fusion. Les spécialistes du secteur estiment qu’à terme 3 ou 4 grands opérateurs émergeront. Reste à savoir lesquels. Les proies potentielles comme les prédateurs ne manquent pas : Iberdrola, Gas natural en Espagne, Suez en France, RWE en Allemagne…
(Les Echos, Le Monde, 4 avril 2007)