Pour la quatrième année consécutive, le Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication (Sipperec) a refusé d’adopter le rapport d’activité de son concessionnaire*, EDF, révèle la Gazette des communes. « Ses motivations sont identiques depuis 2004 », précise l’hebdomadaire, qui énumère la « baisse constante des investissements en matière d’enfouissement et de renouvellement des ouvrages et un manque de transparence financière ne permettant pas un contrôle minimal. »
Pour le Sipperec, il y a là matière à exiger, au regard de la forte rentabilité de la concession (laquelle compte près de 1,7 million de clients), « un relèvement des redevances. »
Si le Sipperec est la seule autorité concédante « à se rebeller ouvertement », la grogne monte chez d’autres syndicats intercommunaux, souligne la Gazette. Qui met en avant la mise en concurrence des concessions d’ici quelques années. 2019 pour le Sipperec mais… fin 2009 pour la ville de Paris.
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* Simplification gazettière pour ses lecteurs: en fait, en vertu de la loi du 7 décembre 2006, le Sipperec compte désormais deux concessionnaires :
– EDF pour le service public de fourniture aux tarifs réglementés,
– ERDF pour le service public de distribution.
Photo: Catherine Peyge, présidente du Sipperec.