Selon la revue Nature parue jeudi 14 février, des chercheurs américains développent avec succès le concept du power dressing‘. C’est sur le campus de l’Université du Georgia Institute of Technology, qu’a été mise au point une technique basée sur les propriétés des nanotubes d’oxyde de zinc, lesquels ont la particularité de se polariser sous l’influence d’une force mécanique. Ils produisent ainsi de l’électricité lorsqu’ils sont en mouvement.
Toutes formes de mouvements sont mises à contribution: la marche, le vent, les vibrations sonores les font « se frotter (l’un) contre l’autre à la manière de deux goupillons dont les poils se touchent, permettant au processus de semi-conducteur piézoélectrique de convertir le mouvement mécanique en énergie électrique », a expliqué Zhong Lin Wang (Professeur à Georgia Tech), indique l’AFP.
Ces fibres produiraient entre 20 et 80 miliwatts par mètre carré avec les seuls mouvements d’une personne en train de marcher. Cette technologie pourrait être incrustée dans n’importe quel textile et ainsi alimenter en énergie des petits appareils, de type portable ou baladeur.
Pour en savoir plus lire l’article paru dans la revue Nature (en anglais).