Arie Zaban, responsable du département nanotechnologie à l’Université de Bar-Ilan, vient de breveter un nouveau procédé de production d’électricité d’origine solaire. Composées de fils métalliques montés sur un verre conducteur, ces nouvelles cellules photovoltaïques devraient être fabriquées à un coût réduit, avec une puissance similaire à celle des cellules en silicium. Au départ, les cellules faisaient moins d’un cm² mais cela engendrait des pertes : « la lumière du soleil frappant l’espace entre les cellules n’était pas convertie en électricité ». En augmentant leur taille à 100 cm²,  l’efficacité s’est accrue et les pertes d’énergie solaire sont désormais minimes. Un partenariat avec la start up Orionsolar a été conclu. Cette société a déjà mis au point des cellules photovoltaïques colorantes, sous forme de longues feuilles flexibles à partir de nanoparticules de dioxyde de titium.
Pour les cellules inventées à l’Université de Bar-Ilan, la commercialisation n’est pas attendue avant cinq ans. En attendant, Arie Zaban continue de travailler dans l’optique de réduire les coûts de production, principal obstacle au développement de la filière. Il vient ainsi de découvrir un moyen de réduire la quantité de platine utilisée dans les cellules photovoltaïques.
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