En ces temps de grève et de succès du Vélib’, le vélo électrique semble bénéficier d’un regain d’intérêt. Pour ses promoteurs, pédaler « électrique », c’est opter pour un véhicule léger, non polluant, en faisant moins d’efforts. Les avantages de la bicyclette sans les inconvénients.
Matrasports a lancé en 2006 le i-step (pronnoncer :  super light electric bicycle), un modèle plutôt léger (22 à 25 kg), avec une batterie pouvant parcourir 25 à 70 km selon le modèle de route choisi. Nec plus ultra: une assistance programmable qui aide le cycliste à avoir une conduite plus régulière. Il est commercialisé en France sous deux modèles, le i-step runner (pour les plus sportifs) et le i-step city (conduite urbaine). Dans les deux cas, il faut un portefeuille bien garni, avec un prix variant entre 1.750 et 1.850 €.
C’est sans doute la principale obstacle à la émocratisation du vélo électrique. Si l’on trouve des modèles un peu moins onéreux, comme le Twix 1.1 et le Twix 2.1, chez Giant, d’une manière générale, il faut débourser entre 1.000 et 1.500 €. A l’image de la gamme présentée par « ISD, n°1 du vélo électrique en France » (quoting) où l’on notera les différences de prix pratiquées, selon que l’on opte pour une batterie lithium ou gel plomb.
L’arrivée de vélos électriques à bas prix pourrait donc doper le marché. En ce domaine, avec une entrée de gamme à 349 €, Lanna a une étape d’avance.
Pour un inventaire exhaustif, une visite du site Cyclurba s’impose.