Curieux objet, non? Luxener, petite société girondine, commercialise des ampoules LED aux allures de mini-capsule Apollo. Et pour cause: le système d’éclairage « a été mis au point par des ingénieurs électroniciens, spécialistes de l’électronique spatiale embarquée »*. Selon le fabricant, ils « offrent la réponse la plus avancée en matière d’économie et d’écologie pour l’éclairage public, industriel et commercial ». De fait, leurs composants sont, « par leur nature, très solides (…), peu sensibles aux chocs et aux vibrations. »
Les ampoules Luxener ont une « durée de vie de plus de 50.000 heures », soit l’équivalent de 10 ans d’un éclairage journalier de 10 heures. Luxener précise qu’à « lumière égale, ils économisent de 50% à 92% d’électricité, selon le cas, par rapport à une lampe classique ». L’amortissement se fait en moins de 2 ans.
Luxener cible en priorité les entreprises et les collectivités. Outre l’absence de mercure, les ampoules LED présentent un avantage essentiel par rapport aux ampoules fluocompactes: « la lumière maximale est instantanée ». Et un éclairage intense: « nous sommes à 100 lumens par watt en sortie de la diode (très exactement 96,66 certifié par le CSTB), et bientôt nous atteindrons plus de 120 lumens par watt au niveau de la source lumineuse… voire 130 d’ici 3 mois!, explique Hervé Dinan, fondateur de Luxener. A titre de comparaison l’éclairage à l’incandescence sort, au mieux, à 11 lumens/watt et le fluo compact entre 50 et 70″. D’où des utilisations particulièrement bien adaptées à l’éclairage public ou à des utilisations spécifiques (détecteurs de présence…).
De fait, la société affiche dans ses références des clients comme les Autoroutes du Sud de la France, le groupe Vinci, la SNCF, mais aussi l’Assemblée nationale ou la Communauté urbaine de Bordeaux.

Et les particuliers?
C’est encore un peu tôt, car la plupart des lampes ne sont pas assez petites pour un usage domestique. Mais Luxener a néanmoins des produits adaptés aux ménages: LED 30 watts en remplacement des pieds anciennement utilisés pour les lampes halogènes à 300 watts, lampes de bureaux… Et le modèle en illustration qui s’adapte sur les culots standards.
On peut consulter le catalogue ici.

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* « Je suis issu du Laboratoire de micro électronique de Bordeaux I. Cette unité est spécialisée dans la fiabilité et expertise des pannes des composants électroniques embarqués liés à l’espace, avionique et au spatial. Au cours de ma formation j’ai appris qu’au lieu d’utiliser des composants discrets pré câblés dans des boîtiers avec un câblage «large» métrique ou millimétrique. On en diminue la taille, câblage micrométrique voire nanométrique, pour garantir l’immunité aux chocs. Nous avons donc diminué la taille jusqu’à atteindre celle du «chip» (puce en français), principe qui miniaturise tout ce qui peut l’être, pour éviter les pannes essentiellement dues aux chocs mécaniques et aux vibrations. Nous sommes également en train de développer avec l’aide d’ingénieurs, de nouvelles technologies destinées à améliorer le vieillissement de ces produits et leur conférer une longévité supérieure » (Hervé Dinan).