L’Ifop lance la deuxième vague de Green label equity, une étude annuelle consacrée à la notoriété et à la crédibilité des « labels » verts auprès du grand public français. L’étude vise à hiérarchiser les 33 « labels » environnementaux en fonction de la perception qu’en ont les Français, en répondant « aux questions suivantes: en matière d’allégations, quel est le poids du critère environnemental? Quels sont les critères de réassurance? Quelle est la notoriété des différents labels environnementaux? Quelle est leur image, leur degré de crédibilité perçue? Dans quelle mesure sont-ils incitatifs à l’achat? »
Il s’agit d’une étude en souscription (prévoir 4.900 euros HT), menée en face à face aux domicile des interviewés (échantillon national représentatif de 1.000 individus âgés de 15 ans et plus). L’étude sera menée en juin et ses résultats connus début juillet.
Parmi les « labels » étudiés, on trouve de véritables labels (donnant lieu à certification), comme Ecocert, NF environnement ou AB (agriculture biologique) mais aussi des logos d’organismes officiels (Ademe) ou d’ONG (WWF), sans oublier des marques commerciales (« Blue Lion » de Peugeot, Max Havelaar…). Crédibilité d’un logo, greenwashing, impact du « label » vert sur la décision d’achat… seront donc au menu de cette étude.
En 2009, l’étude sera « légèrement adaptée en collaboration avec les souscripteurs, de façon à comprendre les labels qui les intéressent le plus », indique Christophe Jourdain, responsable des études de tendances à l’Ifop.
Consulter le document de présentation de l’Ifop (avec la liste des 33 « labels » visés).
On observera que le label Eve n’y figure pas… Et on attend des nouvelles de ce label, lancé en juin 2007…
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Et aussi
Janus verdit: Le Janus est le label officiel du design (arrêté ministériel du 13 novembre 1953). « Reconnu par les professionnels, (il) fait
référence dans le monde des industriels et du design ». Le voici qui met à son tour un peu d’environnement dans sa certification: l’Institut français du design vient en effet de créer les Janus mention «éco-design»: « Seront distingués des produits engagés dans une démarche d’écoconception qui auront pris en compte l’environnement naturel et humain aux différentes étapes de leur cycle de vie (réduction de l’effet de serre, de la pollution des eaux, de la toxicité sur l’homme, de la production de déchets, des atteintes à la biodiversité…). L’éco-design peut impliquer des produits naturels, consommant moins d’eau ou d’énergie, biodégradables, issus de l’utilisation de matières recyclées. L’écodesign c’est aussi réinventer nos modes de vie et changer les comportements en imaginant des services qui remplissent les fonctions auparavant assurées par des produits matériels. C’est ce que l’on appelle «l’économie de fonctionnalités», un des axes du Grenelle de l’environnement ».
Télécharger le dossier de présentation.