Issy grid a présenté un bilan d’étape, hier 26 septembre, relatif aux premiers équipements mis en place: ils « concernent plusieurs immeubles de bureaux, une centaine de logements ainsi qu’une partie de l’éclairage public du quartier Seine Ouest, à Issy-les-Moulineaux. » Le dispositif vise à générer des « économies significatives grâce à l’optimisation des consommations et à la mutualisation des ressources entre les bureaux, les logements et les commerces » tout en contribuant « au lissage des pointes de consommation électrique. »
« 94 logements du quartier Seine Ouest ont été dotés de compteurs communicants » par ERDF, qui permettent de facturer les occupants « sur la base des consommations réelles. » Certains sont également dotés « d’un boîtier de mesure et d’alerte, installé par Bouygues Telecom. »
Dans le tertiaire, un deuxième immeuble (le premier était celui du siège de Bouygues immobilier) est désormais « équipé par Schneider Electric d’un système d’aide au pilotage du bâtiment et peut ainsi contribuer au lissage des crêtes de consommation. » Un test a été effectué « le 29 juillet dernier sur le système de climatisation : en pleine vague de chaleur, les bureaux ont été rafraîchis la journée par du froid produit et stocké au cours de la nuit précédente. » L’effacement a duré 1h30 et « permis d’économiser environ 500 kWh. »
Trois rues sont équipées de « lampadaires communicants », lesquels permettent de moduler l’éclairage « en fonction du trafic routier, de l’heure et des saisons. »
De nouveaux développements sont prévus: panneaux photovoltaïques, batteries de stockage d’énergie électrique, dispositif de flexibilité énergétique, intégration progressive des 1.650 logements du quartier Fort d’Issy, « outils numériques permettant de créer des services novateurs à destination des consommateurs et des producteurs d’énergie. »
Evoquant ce point d’étape, le blog TIC grandes villes de l’AMGVF souligne le consensus des acteurs « sur la nécessité de faire évoluer la réglementation pour faire en sorte que le smartgrid à l’échelle locale se traduise par des avantages économiques tangibles, pour les particuliers, les collectivités comme pour les entreprises. » Parmi les pistes évoquées figurent « la création d’un statut de producteur local d’électricité à même de revendre localement sa production excédentaire (par exemple le WE pour une entreprise ou une collectivité), l’évolution de la définition des heures creuses pour les ENR ou encore la création d’un tarif d’acheminement de l’électricité différencié en fonction de la présence ou non d’ENR au niveau local. »
On lira sur le site de Bouygues immobilier, une présentation détaillée de l’expérience.
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