Le gaz devrait augmenter d’au moins 20%.
Mais à échéance 2020. Et dans toute l’Europe. C’est la principale conclusion d’une étude réalisée par le cabinet de conseil A.T. Kearney. Selon ce cabinet, l’Europe rattrapera progressivement son retard par rapport aux Etats-Unis, où les prix du gaz sont plus élevés, sous l’effet de plusieurs facteurs:
– l’augmentation de la consommation des ménages,
– des menaces de pénurie résultant de la forte demande, de plus en plus concurrentielle, de l’Europe, de la Chine et de l’Inde pour accéder au gaz naturel en provenance de Russie,
– sans oublier, en parallèle, la baisse de production des gisements gaziers en mer du Nord.

Toujours selon cette étude, la consommation européenne de gaz devrait progresser de 26% d’ici à 2020. Outre la consommation des ménages, A.T. Kearney pointe l’utilisation croissante du gaz dans la production d’électricité.

Une hausse de 20% en 12 ans, ce n’est finalement pas si terrible. Mais A.T. Kearney indique que ce scénario est valable « à supposer que le cours du pétrole reste constant ». Une précision qui s’impose.