Nos logements seraient trop gourmands en énergie démontre une récente étude du journal de Particulier à particulier. Il en ressort deux points essentiels. Primo: presque la moitié des logements consomment trop d’énergie, secundo: se chauffer au gaz, même si l’on dispose d’une grande surface, revient bien moins cher que de chauffer un appartement à l’électricité (et il y a tant de logements avec des chauffages électriques défectueux…).
Si le consommateur vertueux veut en savoir plus, il peut recourir au fameux DPE (diagnostic de performance énergétique). Celui-ci est devenu obligatoire pour toutes les transactions immobilières. pour les achats depuis novembre 2006, pour les locations depuis juillet dernier. Cependant, indique Capital, qui commente un sondage Ifop-Ademe sur le DPE, « le diagnostic est perçu à 80% comme ce qu’il est: un constat obligatoire d’améliorations facultatives ». Les approches sont donc différentes que l’on soit propriétaire (on n’aime pas le DPE) ou locataire (on adore). Bref, celui qui paye renâcle… Le succès du DPE reste donc tout relatif; les professionnels de l’immobilier le connaissent mais ne le perçoivent pas forcément d’un bon oeil; du côté des particuliers, il n’a pas encore engendré beaucoup de travaux.
En parallèle, comme le coût de l’expertise et d’éventuels travaux grimpent rapidement, des banques mettent en place des systèmes de prêts destinés à leur financement. Une tendance de fond: le coût des prestations « habitat » est en train d’exploser. Comment s’étonner que les performances énergétique des logements figurent parmi les priorités du Grenelle de l’environnement?
Lire les résultats de l’étude PAP.
Lire l’article de Capital.
Lire le sondage Ifop-Ademe.