L’écojob, néologisme à la mode. Jeunes à la recherche d’une formation ou d’un emploi, moins jeunes en pleine reconversion ou simplement soucieux de donner un supplément d’âme à leur carrière, ils sont nombreux à chercher un emploi dans le monde de l’environnement et du développement durable. Secteur qui recouvre des réalités très diverses. En tout cas, plus besoin de courir les salons dédiés à l’emploi, le secteur de l’environnement vous tend les bras. Selon les chiffres de l’Institut français de l’environnement (Ifen), l’environnement représente 1,5% de l’emploi intérieur. Et il progresse rapidement: plus de 9.000 emplois seraient créés chaque année. Autre point positif des emplois environnementaux: ils touchent tous les domaines et secteurs d’activité (2/3 émanent des entreprises, 1/3 du secteur public). Dernier atout, pas le moindre, compte tenu de leur quantité, le panel de profils proposés est très varié: tous les niveaux d’études sont représentés. Conséquence, le nombre et la variété d’entreprises qui recrutent dans le domaine de l’environnement, à l’image des plus connues, comme Suez ou Véolia, ou des moins connues (Theolia…), ne cesse de progresser. Le futur groupe GDF Suez prévoit d’embaucher 130.000 personnes d’ici 2013… Même s’il n’y a pas (pas encore?) une ANPE de l’environnement, il est déjà possible de consulter des offres d’emploi ciblées, sur le site du Cler (Comité de liaison énergies renouvelables). Et on trouve même des sites spécialisés dans l’emploi environnemental… Au pays de l’or vert, les décisions du Grenelle de l’environnement devraient encore doper les besoins, avec d’importants chantiers de réhabilitation du logement.
Tenté(e)? Allez consulter Novethic qui recense l’ensemble des formations liées au développement durable et peut-être trouver la vôtre.