Quantum of solace, dernier opus de la saga James Bond, est sorti. Le célèbre 007 s’attaque à un réseau mafieux, dirigé par un certain Green (Mathieu Amalric), qui entend s’approprier les ressources aquifères de la planète pour conclure ensuite de juteux contrats de type utilities avec des dictateurs hommes de paille.

Ian Fleming réécrit à la sauce du Grenelle de l’environnement? Energie2007 est allé enquêter. Le MI6 a encore du pain bio sur la planche.

Ca commence par une course-poursuite en voitures le long des rives du Lac de Garde. On nous dit les marques, bien sûr: Aston-Martin, Ferrari… Première déception: ce ne sont pas les véhicules électriques de Bolloré ou Dassault, même pas la célèbre Prius de Toyota, la voiture hybride la plus vendue au monde (trop banale sans doute). Des voitures qui polluent, donc. En écolo radical, James Bond adopte des mesures radicales: il se débrouille pour détruire les voitures de ses poursuivants-pollueurs. Un bon point. Euh… des mesures moins violentes sont envisageables. Comme le collectif Solid’air, il lui suffisait de dégonfler les pneus de ses poursuivants en laissant sur leur pare-brise un tract: «Souriez, vous êtes dégonflés!».
Une fois seul, il retourne à Sienne avec sa voiture couverte de poussière, en bien mauvais état. Lui qui est connu pour apprécier les carosseries rutilantes va sûrement la laver à grande eau. Erreur: c’est au bas mot 190 litres d’eau gaspillés…

Notre suggestion: une course-poursuite en vélib’ dans les rues de Paris. Pour les méchants, on conseille l’arc ou le lasso (la mitraillette, c’est vraiment trop bruyant).

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