Sans doute, en prenant le train entre Paris et Bordeaux, avez-vous été intrigué par ces rails de béton qui végètent, vides et inutiles, dans la campagne au nord d’Orléans. Un projet d’aérotrain vite abandonné dans les années 70 et qui pourrait aujourd’hui être recyclé pour devenir la première « ferme » photovoltaïque de France, à l’initiative de la société Deciorg. Car ces « fermes » sont relativement rares, le solaire ayant plutôt pour vocation de remplir des fonctions d’alimentation décentralisée pour des structures de petite taille. Ce projet, nommé Solaren, permettrait d’installer 10.000 m² de panneaux solaires pour une puissance totale de 10 mégawatts (et un  coût de 50 millions d’euros). Faute d’aides publiques, Deciorg compte sur un partenariat avec Total mais aussi l’Ademe et la Caisse des dépôts.
Lire l’article de Libération.
Voir une simulation du projet sur ordinateur.

Et si vous voulez combiner train et soleil, il y a aussi Trenitalia et ses trains frais.