Chacun connaît les étiquettes énergie des appareils électro-ménagers. Jean-Louis Borloo veut étendre ce principe aux produits de grande consommation par le biais d’une étiquette spécifique dite « carbone ».  Il sera donc bientôt impossible d’acheter un tee-shirt, un fruit ou un jouet sans savoir ce qu’il représente en terme de consommation énergétique. Le ministre d’Etat vise 90.000 références d’ici deux à trois ans. Une mesure qui ne devrait choquer ni les industriels ni les consommateurs (l’étiquetage n’aura pas le même impact qu’une taxe). Pourra-t-on aussi comparer l’étiquette carbone du steack argentin et du filet bourguignon, ce qui augurerait d’un protectionnisme « vert »? A suivre…

En attendant, revenons à nos étiquettes. Avant de craquer pour le sèche-linge garanti vert de chez vert, pourquoi ne pas regarder ce qu’en pensent nos voisins? Et visiter des comparateurs d’achat écolo… Oekotopten, tout récent comparateur luxembourgeois, et Topten, comparateur suisse, ont une ambition commune: l’achat écologique, pratique, à un juste prix. Si le premier concentre son étude sur l’électroménager et les téléviseurs, le second offre une gamme plus diversifiée (accessoires de bureau, éclairage, chauffage, voiture). Ils affichent leurs résultats sous forme de tableaux recensant les moindres détails des appareils afin d’isoler l’aspect écologique.