Devant ses actionnaires réunis en Assemblée générale, le PDG de Gaz de France, Jean-François Cirelli a réaffirmé que la fusion avec Suez était toujours « le projet le plus adapté » pour son entreprise. Tout en soulignant qu’il fallait « laisser le temps à ce gouvernement de prendre la mesure des enjeux énergétiques et de ce projet ». Une manière de dire que le Premier ministre avait été entendu : le matin même, François Fillon interrogé par Europe 1, estimait en effet que l’idée de la fusion était « une idée valable que nous ne rejettons pas mais nous pensons qu’il y a d’autres options ». Le rapprochement avec Sonatrach reste donc d’actualité.
Fin du suspense annoncé pour fin juin-début juillet, selon Matignon. En attendant, l’opération subit un nouveau retard. Les deux entreprises avaient prévu des assemblées générales le 21 juin (Suez) et le 25 juin (GDF) pour demander à leurs actionnaires de se prononcer sur le rapprochement. D’ores et déjà, ce calendrier ne sera pas respecté.