Selon les Echos, réunie hier soir, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a estimé que la hausse des tarifs réglementés du gaz, souhaitée par le gouvernement, était justifiée. Pour le régulateur, « le coup de pouce d’avril (répercute) les coûts d’approvisionnement de Gaz de France (qui) bénéficient, certes, de l’effet euro, mais (…) continuent de s’alourdir. » Les Echos indique ainsi qu’entre « le 1er septembre et le 29 février, période qui a servi de référence pour cette nouvelle révision tarifaire, (…) le prix du gaz naturel s’est envolé de 94 % sur le marché londonien des matières premières. »
En conséquence, la CRE devrait « sauf coup de théâtre, (…) rendre un avis favorable à cette hausse », qui va se traduire pour les ménages par une progression de la facture d’environ 4 euros par mois (+ 5,5%), selon les calculs du ministère de l’Economie. pour les entreprises, la note sera un peu plus salée: environ 6,3 % en moyenne.
Mais la progression, sur les dernières années, est douloureuse pour tout le monde, observe le quotidien: « la correction qui s’annonce est en effet la deuxième depuis le début de l’année, et la septième depuis novembre 2004. En trois ans et demi, les tarifs gaziers se sont renchéris de 35 %. »
Avant ces deux augmentations successives, Gaz de France estimait que son manque à gagner, dû au gel des tarifs, représentait environ 950 millions d’euros.
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A la Bourse de Paris, Gaz de France continue sa progression, à 41,8 euros, proche de ses sommets historiques.