Selon ERDF, les efforts de ses agents, mais aussi « d’entreprises spécialisées: électriciens, routiers, logisticiens, élagueurs, diésélistes… ont permis de ré-alimenter plus de 99% des 1.700.000 clients privés d’électricité au plus fort de la tempête du 24 janvier dernier ». ERDF souligne qu’en 1999, « le taux de ré-alimentation était au terme d’une semaine de 88% ».
Le gestionnaire de réseau a mobilisé plus de 1.500 groupes électrogènes dans le sud-ouest, des « groupes de forte puissance (qui) permettent de ré-alimenter plus rapidement les habitations par le réseau basse tension ».
ERDF a mobilisé largement au-delà des frontières: en Angleterre, au Portugal… La Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) aurait également été sollicitée pour « fournir à l’électricien français des câbles électriques », selon le site webmanagercenter.com.

Et l’enfouissement?

Gers
« 20 % du réseau électrique se trouve actuellement sous terre dans le Gers, soit 1 500 kilomètres de fils en moyenne tension, indique la Dépêche du Midi. Plusieurs dizaines de kilomètres supplémentaires sont d’ores et déjà prévues. «Nous programmons un plan d’investissement sur dix ans, précise Bernard Laubary. Nous avons un grand objectif : si une tempête identique venait à frapper le Gers, nous voudrions qu’il y ait moitié moins de clients touchés et moitié moins de temps pour eux sans courant.» »

Landes
Alors que 1.650 foyers sont toujours privés d’électricité, le préfet Denis Conus, lors du bilan quotidien des suites de la tempête, a annoncé qu’ERDF commençait à enfouir 12 kilomètres de lignes à la frontière des Landes. «Le réseau était tellement dégradé qu’il était impossible de le réparer. Ils ont donc décidé de le reconstruire en enfouissant 12 kilomètres de ligne moyenne tension, situés entre Lannemaignan et Castex.» Une technique qui évitera à l’avenir les coupures dues aux chutes d’arbres. En ce qui concerne le rétablissement du courant, les zones de Fleurance, Eauze, Condom, Auch-Mirande sont « rentrées dans l’ordre». «Ce qui n’exclut pas qu’il reste des habitations et des hameaux isolés sans courant, précise Denis Conus. Nous avons demandé aux maires de les recenser, car notre difficulté est cet habitat rural dispersé.»
(cf. Sud-Ouest)